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slk's database

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21 avril 2009

Je pleure

Je pleure en hommage à Miossec
Je pleure,
Juste parce que je suis vivant
Je pleure
Parce que je pleure
Je pleure
Juste parce que Miossec
Chante la mélancolie
Que j'aime tant
Je pleure
juste d'être là, vivant
Je pleure
Pour fêter Miossec
Qui sait mettre les mots
Là où ça fait mal
Je pleure et je demande pardon
Pardon d'être moi
Pardon d'exister
Pardon d'être vivant
Pardon
Pardon

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11 juin 2008

Sonic Youth - Dirty Boots

Et soudain d'un passé lointain
Traînant leur sale gueule
Et leurs sempiternelles Dirty Boots
Surgissent les Sonic pas si Youth

Les voilà qui balancent la purée
Et voilà leur triste noisy-rock
Qui file un électrochoc
À quelques vieilles émotions

 

25 janvier 2008

En fouillant dans les vieux cd de back-up #2

Extrait –non publié- (antérieur au 10/03/1999)

La démo Delta Force

Le moteur 3D qui fait mouche.

Chapo

Pas de sang, pas gore du tout, pas d'artillerie fantasque et dévastatrice, pas de zombies ni d'Aliens, pas de bonus d'armes, de santé ou d'invinciblité, peu d'effets spéciaux, une IA embryonnaire, décors sommaires sans la moindre interactivité. A priori, c'est avec un handicap de poids que Delta Force tente d'ouvrir la brêche au sein de la catégorie déjà fortement concurrencée du shoot à la première personne.

Texte courant

Jusqu'à présent, les jeux d'action en vue subjective nous avaient habitués à une logique de progression didactique, très fortement canalisée, plus ou moins scénarisée, en de nombreux points fidèle au schéma de nos plus antiques jeux de plate-formes et d'action en 2D. Même Half-Life, dont l'impeccable mise en scène donnait un véritable sens et un excellent prétexte aux plus inimaginables péripéties déambulatoires, n'a pas échappé à la règle : nettoyer la racaille et trouver la sortie.

À l'instar de Rainbow 6 ou Spec Ops , Delta Force ne l’entendait pas de cette oreille. Si le réalisme poussé des équipements, la tangibilité des caractéristiques des forces en présence, ainsi que le découpage du jeu en objectifs militaires crédibles, sont autant de moyens de s'éloigner des poncifs du Shoot à la première personne et d’offrir aux joueurs des nouvelles formes de challenge, nous ne nous attarderons pas sur l’intérêt du mélange obtenu à base de simulation et  de background 100% militaire ultra documenté. Retenons juste que des titres aussi pointus que F 22 Raptor, MIG 29 Fulcrum s’adressent à un public restreint et initié, avide de paramétrages, prenant plaisir à compulser toutes sortes d’archives. Pour se faire une place sur l’autrement plus vaste marché du Quake Like, Novalogic devait donc se conformer aux impératifs d’accessibilité et de simplicité du genre. En cela, soyez tranquilles. Nous avons affaire à un jeu de pure action. C’est bien simple, le choix de l’artillerie avant chaque mission constitue l’essentiel de la partie gestion.

Mais le principe innovant de Delta Force est ailleurs. Avant tout, la grande surprise provient de Voxel 3D Space, le moteur 3D maison, grâce auquel les développeurs ont littéralement débouché sur un nouveau Gameplay. Basé sur une technologie très similaire à celle des simulations de vol, l’éditeur de niveaux est une sorte de générateur de reliefs naturels, garantissant une fluidité constante de l'animation, quelle que soit la profondeur de l'horizon. Thalwegs, crêtes, vallées sinueuses, plaines, falaises érodées, plateaux et cols, il serait vain de chercher les limites géographiques à l'immense garrigue vallonnée qui sert de cadre à la démo. L'action, en l’occurrence l’assaut d’un camp de narco trafiquants sud-américains, se déroule sur une zone ouverte aux quatre vents, si vaste que la progression nécessite de la part du joueur un intéressant bouleversement de ses réflexes de survie et de ses comportements usuels, acquis après des centaines d'heures de combat et d'errance dans un enchevêtrement de corridors humides, d'entrepôts sidéraux, de cours intérieures mal éclairées. En clair, la prédominance de décors intérieurs, d’encadrements de portes et d’éléments d’architecture verticaux nous a tous conditionné à un style de combat rapproché et urbain. Dans tous les Quake Like qui nous ont été donnés en pâture, on pouvait toujours compter sur la rassurante présence d'une paroi, histoire de s'y adosser quelques secondes et diminuer les probabilités de déclenchement d'événements hostiles en provenance de la zone hors champ.

Avec Delta Force, le théâtre des opérations, totalement décloisonné, offre au joueur une nouvelle suggestion de l’espace et des distances, aux antipodes de l’ambiance claustrophobe généralement constatée chez les Quake Like. Premier constat, de par leur taille, les niveaux favorisent une utilisation abusive - et carrément grisante - du tir au fusil à lunette. Le mode sniper autorise les plus incroyables coups à longue portée. Il est possible de frapper avec précision, et à leur plus grande surprise, des cibles situées à plusieurs centaines de mètres. les combats ne se disputent plus dans un ordre précis, conformément à un chemin critique préalablement établi par le Level Designer. Le joueur dispose de toute sa liberté d’initiative quant à ses choix stratégiques pour mener à bien sa mission. Une observation minutieuse et prudente de l’environnement va lui être utile pour déterminer le meilleur angle d’attaque, les cibles prioritaires, les secteurs suspects à surveiller de près. Un manque de discrétion au cours de l’approche ou un simple coup de feu suffisent pour déclencher l’alarme, et à part quelques snipers embusqués dans les baraques, votre intrusion déclenche une effervescence qui ne cessera qu’avec l’éradication complète d’un des deux camps…

25 janvier 2008

En fouillant dans les vieux cd de back-up

Extrait - non publié - (antérieur au 10/03/1999)

Premier niveau de Duke Nukem 3D.

Armé d’un simple flingue, je me retrouve au sommet d’un immeuble, plat et ceinturé par un haut grillage. Pour l’instant, ça va, et nonobstant le bruit déchirant du réacteur d’un jet qui vient de traverser la zone à basse altitude, l’endroit est calme. Pas d’alien en vue, du moins. Mais à entendre les déflagrations lointaines qui parviennent jusqu’à moi, je me doute bien que ça ne va pas durer. Ce quartier de Los Angeles, pas mal ravagé par l’invasion extraterrestre, grouille peut être de sales bestioles en train de prendre définitivement possession des lieux, encore prêtes à se livrer à l’éradication d’une ultime trace de vie humaine sur la planète.

Après une courte exploration du périmètre, je mets la main sur un chargeur qui traîne dans un coin. C’est déjà ça. Rien à faire avec le grillage. Ni avec l’espèce de verrière, opaque et incassable, qui émerge au centre du toit. Je me risque  en pure perte  à tirer deux pruneaux sur le blindage. Subitement, j’ai une idée en avisant le stock de bouteilles de gaz placé juste à côté de la grille de ventilation. Pas vraiment une idée, plutôt un réflexe. J’ai vu les trois bouteilles et j’ai tiré, comme ça, pour voir. Aussitôt, j’ai senti le souffle d’une explosion multiple me projeter violemment en arrière tandis qu’une longue secousse faisait trembler tout l’immeuble.

C’est pas trop malin, ce que je viens de faire, me dis je en jetant un coup d’oeil alarmé sur mon niveau d’énergie, j’ai failli me faire sauter la tronche. Toujours est il que la grosse hélice du conduit a cédé la place à un trou béant, ce qui ne me surprend guère. M’approchant du bord, je me penche pour examiner l’intérieur sombre du conduit qui descend le long de la façade. On y voit pas grand chose, mais je n’ai pas le choix. Après une courte hésitation, je saute dans la gaine, advienne que pourra. Après une chute de plusieurs étages, j’atterris avec fracas sur un trottoir et, quel bol, sur un bonus de santé qui absorbe instantanément une bonne partie des dégats physiques causés par ma dure réception. Ouf. En me redressant, j’aperçois aussitôt un alien, juché sur une caisse de l’autre côté de la rue, sur ma droite. Lui aussi m’a vu, comme le témoigne le petit grognement qu’il vient de pousser. Il commence à remuer, il faut agir vite. Je me précipite sur lui en le canardant, il tente de riposter, sans succès. Ma course est trop rapide pour cet hydrocéphale zébré, brandissant un Automatique standard avec lequel il a crû qu’il allait m’effrayer. Touché par plusieurs balles, il tombe de son perchoir et meurt en beuglant, sous mon nez.

Je ne m’attarde pas sur le cadavre sanguinolent, un deuxième ennemi, embusqué je ne sais où, probablement à une fenêtre, m’a repéré. Le sniper vise bien et me touche à deux reprises, m’empêchant de le localiser avec précision et m’obligeant à plonger au pied de l’immeuble dans lequel il s’est réfugié. Momentanément à l’abri, le coeur battant, je balaye le terrain du regard. La rue dans laquelle je me trouve, qui forme un angle droit, est bouchée à une extrémité par un grand mur d’enceinte, formant à mi hauteur une corniche par laquelle, me dis je, je vais peut être pouvoir accéder à une issue, ou alors dessouder le tireur planqué. Mais pour l’instant, j’ai repéré un chargeur garni, posé au sol, dans un petit recoin, juste devant le rideau de fer qui bouche l’entrée du cinéma porno, sur le trottoir d’en face. J’évalue la distance qui me sépare des munitions. Aucun obstacle sur le trajet pour me mettre à l’abri d’une quasi certaine agression latérale, en provenance de la partie de la rue que je n’ai pas encore inspecté. Sans parler du ou des tireurs planqués dans l’immeuble. Tant pis, négligeant la zone inexplorée, je fonce sur le chargeur, en surveillant du coin de l’œil la petite ouverture de la pièce qui fait office de guichet, placée juste à gauche du portail. En deux secondes, je suis sur le chargeur...

 

2 septembre 2007

Warsow à la coupe du monde FFS !§§!§§§§

Parce que nos joueurs le valent bien.

Parce que le esport n'a pas fini d'exploser.

Parce que les nouveaux usages des TIC n'ont pas fini d'engendrer de profondes mutations générationnelles, tant du côté des utilisateurs que des concepteurs.

Parce que Warsow reprend les meilleures vertus du sport.

Parce que vitesse + tricks = gold.

Parce qu'on ne risque que le oui.

Parce que les warsowiens sont des wannabee pro.

Parce que Warsow est le digne héritier de Quake.

Parce que le prediction skill touche à la magie.

Parce que la vitesse est une drogue dure, grisante, galvanisante.

Parce que le fun est le préalable au challenge.

Parce que les audacieux écrivent l'histoire du jeu vidéo.

Parce que Warsow rejette l'élitisme et les egos surdimensionnés.

Parce que les scores sont plus explicites que les mots.

Parce que le duel est un art martial.

Parce que le temps n'est plus au doute.

Parce que personne ne sait quand prendra fin la success story.

Parce que les mods Warsow assureront l'essaimage.

Parce que le but n'est pas de s'enrichir, mais d'assurer la propagation de Warsow.

Parce qu'un soutien financier réduira le turnover et accélérera le dev.

Parce que c'est bon pour le branding de soutenir Warsow.

Parce que le nécessaire prévaut sur le superflu.

Parce que les joueurs se sont appropriés Warsow.

Parce que Warsow est une passerelle entre utilisateurs Windows, Linux et bientôt Mac.

Parce que la seule victoire est celle qui ne fait pas de vaincus.

Parce que la relation doit profiter à toutes les parties.

Parce que Warsow, c'est l'esprit DIY et By Gamers - For  Gamers.

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3 juillet 2007

No need to

no need to flame
no time for trolls
no time to waste
no time for hate
no need to talk
no need for attention
just need more time to play more warsow

(to read with Gang Of Four - We live as we dream, alone : http://gb.v2music.com/site/product.asp?ID=1355 in mind)

3 juin 2007

Archive journal perso #9

Au fond de moi
J'attends la mort
Vécue cent fois
Au fond de toi.

Décembre 1991

3 juin 2007

Archive journal perso #8

il est trois heures
En plein délire insomniaque
J'ai besoin de toi

Alors je crame des cigarettes
Là-bas
Au barycentre
De mon Triangle des Bermudes
Tu en écrases dur

Dans tes bras, j'avais l'air d'un ange.

Décembre 1991

3 juin 2007

Archive journal perso #7

Un chat
Noir dans un pré
Vert

Un potiron sur un mur

Une gueule de bois
D'enfer, c'est sûr

En passant
Un enfant sans sa mère
Aboie son indignation
Devant le prix des légumes

Terrain de tous les sports
Du petit purgatoire
Un peu dingue
un jeune sourd
s'ennuie avec un ballon
Gonflé au brouillard.

3 juin 2007

Archive journal perso #6

je n'aime pas les punaises
Ca pue quand on les écrase.

*****

Une petite fille
Sur son tricycle
Fuit en criant
Le mur du son
D'une guitare
un peu fébrile
un vieux sénile
Sous sa perruque
Hurle à la mort
Les tripes au vent.

*****

Nains ratatinés.
Dans tous mes états d'oubliette
J'incruste la particule du crabe
Sur vos figures de déprime.
J'ai bu ma tasse d'eau misérable.
En guise de prière
Je fais ma révolution trigonométrique
La bouche pleine d'araignées.
la vie est un fléau, ma soeur est un radeau.

*****

Un souffle d'air
Misérable
Répand la poussière
D'une écorce d'amande.

*****

Sur les eaux minérales
D'une mort blanche
Bicéphale
Flotte un embryon d'univers.

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